Un retour à la terre

Buressoise depuis son enfance, Aline a décidé de quitter son poste de rédactrice en chef d'une revue scientifique et technique pour concrétiser un projet de longues dates, qu’elle a baptisé « L’enracinée ». Elle va exploiter jusqu’à 3 000 m2 sur un ancien terrain arboricole situé à deux pas de chez elle, à Gometz-le-Châtel. « Au niveau des sens, des odeurs, du goût… Les plantes aromatiques ça me parle vraiment, explique Aline. C’est une filière qui est en train de disparaître en Île-de-France alors qu’il y a un potentiel de consommateurs extraordinaire ». Si tout se passe comme prévu, elle pourra vendre ses premiers sachets de tisanes et d’aromates secs d’ici quelques mois, via les circuits courts de distribution.

Des soutiens aux agriculteurs bios de demain

Aline Aurias lance son activité par le biais de la couveuse d’entreprises Les Champs des Possibles avec le soutien de la ville de Gometz-le-Châtel. Elle a aussi reçu une aide d’environ 5 000 euros de la Communauté d’agglomération via le fonds d’aide à l’installation agricole. « Ces soutiens sont très utiles. Ils apportent en plus de la crédibilité pour décrocher un prêt bancaire ».

La jeune entrepreneure compte bien en parallèle poursuivre son travail de journaliste scientifique. «  Les deux activités sont complémentaires, dans les deux cas je contribue à faire évoluer les pratiques agricoles », conclut l’agricultrice.

 

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